EXPOSITIONS
De Villepinte à l’Olympe
Premières Lignes
La Galerie des Illustres
Villepinte, Ville Peinte
Droites au but
Trajectoires
Football et monde arabe
Cowgirls
Des Femmes
L’Esprit du Sport
Surface de Réparation
Caisse Fermée
Saumur 50X50
Bon Pied, Bon Œil
Village Olympique de Villepinte (2024)
Parc de la Roseraie - Villepinte (2023)
Halles aux Grains, Blois (2022/2012)
Centre Culturel Joseph Kessel - Villepinte (2020)
Espace Gainville - Aulnay sous Bois (2021)
Centre Culturel Joseph Kessel - Villepinte (2020)
Institut du Monde Arabe, Paris (2019)
EP7 la Guinguette numérique Paris (2018)
Parc Pasteur, Orléans (2016) - Passerelles du Canal Saint-Martin, Paris (2016) - Le Point Ephémère, Paris (2016)
Grande Halle de la Villette, Paris (2016) - Les Berges de Seine, Paris (2014) - La Maison des Arts de Créteil (2010) Le Point Ephémère, Paris (2010)
Mucem, Marseille (2018) - Institut du Monde Arabe, Paris (2016) - Berges de Seine, Paris (2014) Le Point Ephémère, Paris (2013) - Visa Pour l’image (2012) - Paris-Photo (2012) - La Galerie du Jour (2012) - Hammam Al-Ayn, Jérusalem (2012) - Qattan Foundation, Ramallah (2012)
Piscine Saint-Jean, Blois (Journée du patrimoine 2014)
Chapelle Saint-Jean, Saumur (2008)
La Maison des Arts de Créteil (2007) - La Galerie Végétale, Paris - Musée des Beaux-Arts du Château Royal de Blois ( 2009)
PUBLICATIONS
2016-1994 Collaborations avec la presse quotidienne nationale et internationale
2012 Surface de Réparation, préfaces d’agnès b, Stéphane Hessel et Eric Cantonna, Editions Fondation d’Art Oxylane - Les Presses du Réel.
2010 L’Esprit du Sport, préface de Lilian Thuram, Editions Verlhac
BOURSES ET PRIX
2021 Bourse du CNAP Projet en Grèce
2014 Bourse du Fonds de Dotation agnès b Projet « Des Femmes »
2008- 2007- 2004 Prix de la meilleure photographie de la presse professionnelle CBNEWS
COURS ET ATELIERS
Animations d’ateliers autour de la photographie, la photographie à la chambre et le sténopé : Aulnay-Sous-Bois, Villepinte, Créteil , Blois, Ramallah, Naplouse.
BIO
Amélie Debray s’intéresse à l’humain, qu’elle photographie par le prisme de phénomènes sociaux comme le sport, la famille ou encore la migration. Elle explore des territoires complexes, inédits ou délaissés dans une quête de sens toujours renouvelée.
Ainsi du football : un terrain d’universalité, où l’humanité partage la même passion.
Par son approche sensible, Amélie Debray évoque ce que le monde du ballon rond raconte des sociétés. Son premier livre : l’Esprit du sport (2010) l’emmène à mettre en perspective les terrains d’Afrique du Sud avec ceux de France ; ce qui les rassemble, ce qui les distingue.
Une expérience qu’elle approfondit, cette fois-ci en Palestine, avec son deuxième livre, Surface de réparation (2012). Pour les jeunes Palestiniens de Naplouse ou Jéricho, le football est un exutoire, mais aussi une opportunité de montrer une autre facette de leur pays, d’essayer d’exister normalement. Ses photos ont été exposées notamment sur les Berges de Seine, à Paris-Photo et au Mucem de Marseille.
En 2021, c’est la Beauté du Geste, exposée à Villepinte puis le temps d’une résidence ce sont les footballeuses du club d’Aulnay-sous-Bois qu’elle photographie. Qu’y a-t-il après l’entraînement ? Les rencontres sont un point essentiel de son processus créatif.
Consciente que le portrait est parfois inopérant pour saisir la singularité de l’autre, elle cherche d’autre approches pour restituer ses sujets dans leur humanité.
Avec Bon Pied, Bon oeil (2009), elle contourne les écueils de la notoriété et dévoile l’intime de personnes célèbres, par le truchement de leurs pieds. Entre exhibitionnisme et pudeur extrême, la série marche sur le fil de ce qui porte Desmond Tutu, l’équipe de Charlie Hebdo, Philippe Noiret, Sandrine Kiberlain ou encore Aurélie Dupont…
En 2013, elle propose au personnel de la piscine du Quai Saint-Jean de Blois, sur le point d’être détruite, d’y revenir en posant dans leur ancienne tenue de travail : le maître-nageur en maillot de bain, le technicien sous la piscine… L’exposition Caisse fermée accrochée lors des Journées du Patrimoine signe alors le clap de fin de 40 années de chlore et d’exploits sportifs.
La même année, elle part explorer les confins de l’Utah, du Montana et du Wyoming pour raconter la vie de trois cowgirls, des femmes qui se battent dans un univers testostéroné pour vivre leur passion de la nature et des chevaux
Exposée en 2018 à La Guinguette numérique de Paris, sa série Cow-Girls rend hommage à ces femmes qui vivent le mythe de l’Ouest Américain ; grands espaces, santiags et terre battue.
Sa photographie porte aussi la voix de celles et ceux que l’on ne voit pas.
En 2014, elle s’attache à celle «Des femmes» sans-abri. Soutenue par le fonds de dotation agnès b., elle part à la rencontre de celles qui vivent invisibilisées tant elles sont exposées aux dangers de la rue. Elle accroche leurs portraits grand format sur les ponts du Canal Saint-Martin.
En 2021, alors que l’attention du monde se détourne de la tragédie des réfugiés, six ans après le début de la grande crise migratoire, elle obtient une bourse du CNAP et retourne à Lesbos. Ses photos mettent en lumière les relations et les solidarités tissées entre les migrants et les habitants de cette île grecque.
La même année, à Villepinte, elle propose, une expérience artistique visant à ressouder des familles des Quartiers Prioritaires de la Ville particulièrement impactées par le confinement. S’inspirant du Getty Museum Challenge, les participants choisissent un tableau puis posent en famille.
On retrouve chez Amélie presque autant d’appareils que la photographie en a connu. Elle passe de son reflex moyen format qui capte avec vivacité l’instant présent, s’aventure dans les aléas du sténopé et privilégie, depuis quelques années, la magie de ses chambres noires.
Chaque année, elle l’utilise pour tirer le portrait des participants des Rendez-Vous de l’Histoire de Blois. En allongeant le temps de pose, elle capture l’histoire ; ceux qui la font et ceux qui l’écrivent. Les 25 ans de l’événement en 2022 ont été l’occasion d’organiser une grande exposition rétrospective de son travail.